Le Projet
La marque BIC est présente depuis plus de 60 ans en France où elle est numéro 1 des produits de papeterie. Le groupe possède 7 usines sur le territoire, dont l’usine BIC de la commune de Montévrain, en Seine-et-Marne, qui fabrique des stylos BIC de A à Z, depuis la constitution de l’encre jusqu’à l’emballage, en passant par la plasturgie. Elle délivre chaque jour 3 millions de stylos billes !
Pour réduire les consommations d’énergie de l’usine, les services généraux ont engagé plusieurs travaux de rénovation énergétique, dont la pose de variateurs électroniques de vitesse sur des équipements de ventilation, financée avec notre service CEE.
Montant des travaux | Nombre de variateurs installés |
---|---|
60 000 € | 15 |
couvert à 27 % |
Conseil technique et réglementaire, optimisation des subventions CEE
Accompagnement administratif / Paiement de la prime CEE
La problématique et le contexte
L’usine, d’une surface de 27 000 m2, construite en 2000, consomme 15 millions de kWh par an. Elle possède notamment une ventilation énergivore.
« Nous disposons de 42 centrales de traitement d’air qui renouvellent l’air dans les ateliers. Elles brassent entre 10 et 15 000 m3 d’air toutes les heures. Ces centrales ont des gros moteurs à vitesse fixe, et nous ne pouvions pas adapter leur vitesse en fonction de l’occupation du bâtiment » explique Rafael Hernandez, responsable des services généraux, « on a donc eu l’idée de rajouter des variateurs électroniques de vitesse pour faire tourner les moteurs moins vite en période creuse, c’est-à-dire le week-end et la nuit ». 15 variateurs sont en cours d’installation, avec à la clé 40 % d’économies d’énergie.
La solution PME
Après une rencontre en juin 2021 avec nos équipes, la prime CEE pour ces travaux est estimée à 16 137 € environ. « Mais pour bénéficier d’une prime CEE, mes moteurs devaient être IE3 [une norme qui définit le rendement énergétique des moteurs, ndlr], ce qui n’était pas le cas, donc il fallait changer les moteurs pour poser ensuite les variateurs de vitesse », précise M. Hernandez.
Malgré cette contrainte, l’économie d’énergie est tellement intéressante que le responsable va jusqu’au bout de son projet de travaux, chiffré alors, en incluant le coût du changement de moteurs, à 60 000 €.
Les résultats
Aujourd’hui, le chantier est encore en cours, car il a pris du retard à cause de la pandémie de Covid-19.
Convaincus de leur impact bénéfique sur la facture et encouragés par la hausse des prix de l’énergie, les services généraux n’hésitent pas pour autant à préparer d’autres projets de travaux de rénovation énergétique : notamment de la récupération de chaleur avec le rajout d’un échangeur sur un compresseur d’air. Ou encore la pose de nouveaux variateurs, cette fois-ci sur des pompes d’eau glacée, qui servent à refroidir les moules de plasturgie pour les stylos.