Le 20 septembre dernier, la nouvelle version de la directive européenne sur l’efficacité énergétique a été publiée. Elle prévoit une réhausse de l’obligation de réduction de la consommation d’énergie finale des États membres de l’Union et une accélération de la rénovation de leurs bâtiments publics.
Ainsi, la consommation d’énergie finale au sein de l’Union européenne doit diminuer de 11,7 % d’ici 2030 et par rapport à 2020, soit une baisse de 40 % par rapport à 2007.
L’Union propose aux États une diminution progressive de 1,3 % par an jusqu’en 2025, puis de 1,5 % jusqu’en 2028 et enfin de 1,9 % par an entre 2028 et 2030.
La nouvelle directive contraint les États également à réduire la consommation d’énergie finale de leurs bâtiments publics de 1,9 % par an en rénovant notamment 3 % de leur patrimoine tous les ans. Non seulement parce qu’ils représentent une part considérable du parc immobilier, rappelle le texte, mais aussi parce qu’il s’agit de montrer l’exemple.
La nouvelle directive rappelle en effet que « les bâtiments sont responsables d’environ 40 % de la consommation d’énergie totale de l’Union et de 36 % de ses émissions de gaz à effets de serre provenant de la consommation d’énergie ».
Ces dispositions prendront effet dès le mois d’octobre prochain. Les États devront ensuite les transposer dans leur droit national.